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Astrologie Morya

Rendre à l'Astrologie ses Lettres de Noblesse

Astrologie Arabe - Bibliographie

Astrologie Arabe - Bibliographie

 

ASTROLOGIE ARABE - Bibliographie

 

    Comme indiqué dans différents articles de ce blog à propos des Parts Arabes, à  notre humble connaissance, il existe peu d'ouvrages français à leur propos, hormis l'ouvrage de Robert Zoller qui n'est malheureusement plus édité mais néanmoins disponible d'occasion sur différents sites e-commerce.

    Le seul travail fouillé, vraiment approfondi sur les Parts, au cours de ce siècle, a été celui de A. VOLGUINE . C'est de loin l'étude la plus complète, car il a fouillé la Tradition, a expérimenté. Son étude a paru dans les Cahiers Astrologiques n° 152 à 165 inclusivement (mai 1971 à août 1973) et en édition américaine à New York.

        A n'en pas douter, cette bibliographie interessera le lecteur curieux de l'Astrologie des Anciens.

    Sont inclues les références des auteurs non arabes, comme Abraham Ibn Ezra (juif) notamment, car ils ont eu un impact majeur sur le passage des connaissances astrologiques de l'Orient vers l'Occident.

ABU MA‘SAR (1994), The abbreviation of the Introduction to Astrology, together with the medieval latin translation of Adelard of Bath, edited and translated Charles Burnett, Keiji Yamamoto, and Michio Yano, Leyde.

ABU MA‘SAR (2000), On Historical Astrology. The Book of Religions and Dynasties (On the Great Conjunctions), edited and translated Keiji Yamamoto, Charles Burnett, Leiden, Brill, 2 vols.

ADAMSON, Peter (2002), « Abū Ma'šar, al-Kindī and the Philosophical Defense of Astrology », Recherches de Theologie et Philosophie Medievales, vol. 69, no. 2, pp. 245-270. [Cet article explore les aspects philosophiques de la "Grande Introduction" de Abū Ma'šar, l'une des grandes figures de l'astrologie arabe et associée d'al-Kindī, le grand philosophe du IXe siècle. On y soutient que les points suivants d'intérêt philosophique peuvent être trouvés dans ce texte : 
1. L'astrologie est décrite comme une « science maîtresse » dans le sens proposé par Aristote, c'est-à-dire qu'elle fournit des principes pour les sciences inférieures. Il fournit également des arguments à l'astrologie sur des bases méthodologiques, telles que l'utilisation de preuves empiriques et de témoignages. 

2. Abū Ma'šar suit largement l'explication d'al-Kindī sur la façon dont les étoiles influencent le monde sublunaire, en chauffant les éléments. Cela concorde avec le travail d'al-Kindī On the Proximate Agent Cause of Generation and Corruption, et quelques parallèles sont identifiés entre les deux textes. 

3. Enfin, Abū Ma'šarr examine si la liberté humaine est compatible avec ce récit causal. Il soutient que les actions humaines font partie de la classe du « possible » et non du « nécessaire », mais seulement parce que pour lui le « possible » est ce qui arrive parfois, pas toujours. Il semble donc tacitement soutenir que le choix véritable est compatible avec la nécessité causale.]

BLAKE, Stephen P. (2016), Astronomy and Astrology in the Islamic World, Edinburgh, Edinburgh University Press.


BOS, Gerrit, BURNETT, Charles (2000), Scientific Weather Forecasting in the Middle Ages. The Writing of al-Kindī, Studies, Editions, and Translations of the Arabic, Hebrew and Latin Texts, Londres/New York, Kegan Paul International (Sir Henry Wellcome Asian Series).


BURNETT, Charles (2002), « The Certitude of Astrology: the Scientific Methodology of Al-Qabīsī and Abu MaShar », Early Science and Medicine, vol. 7, no. 3, pp. 198-213. [Abū Ma'shar (787-886) et al-Qābīsī (milieu du Xe siècle) étaient des astrologues actifs et défenseurs du caractère scientifique de leur discipline. Ils ont écrit des ouvrages sur les critiques formulées à l'encontre de la discipline et ont mis au défi des praticiens qu'ils considéraient comme préjudiciables à l'estime et au destin futur de leur science. Néanmoins, les deux écrivains peuvent être considérés comme les héritiers d'une seule tradition de pensée, qui a pris ses origines dans les Tetrabiblios de Ptolémée et s'est développée largement indépendamment des croyances religieuses ou philosophiques d'une communauté spécifique. Les arguments développés pour prouver la valeur scientifique de l'astrologie sont intéressants en soi et méritent d'être étudiés plus avant non seulement par les historiens des sciences mais aussi par les historiens de la philosophie.]

BURNETT, Charles (2011), « Al-Qabisi’s Introduction to Astrology: From Courtly Entertaiment to University Textbook », in Resianne Fontaine, Ruth Glasner, Reimund Leicht, Giuseppe Veltri, Studies in the History of Culture and Science: A Tribute to Gad Freudenthal, Leiden, Brill, pp. 43-70.

CAIOZZO, Anna (1992), Étude iconographique du Livre des étoiles Fixes d’Abd al-Rahmān al-Sūfī, Paris, thèse M.A., Institut d’Art et d’Archéologie, Université de Paris IV.

CAIOZZO, Anna (1998), L'iconographie du zodiaque dans les manuscrits d'astrologie et de littérature pseudo-scientifique du XIIe siècle au XVe siècle (turcs, arabes et persans), thèse de doctorat en Études arabo-islamiques, Paris, Université Paris IV – Sorbonne. [Le zodiaque est connu depuis les époques archaïques mais ce sont les astronomes grecs de l'époque hellénistique qui en déterminèrent les formes d'après les personnages et les animaux inspirés de la mythologie. L'iconographie du zodiaque héritée des astronomes arabo-persans aux VIIIe et IXe siècles s'inspire des traditions antiques mais en la renouvelant en partie. En effet, l'iconographie des constellations du zodiaque eut un codificateur, l'astronome Abd al-rahman al-sufi, alors au service du prince buyide Adud al-dawla qui rédigea le livre des étoiles fixes, mais il aurait indiqué à l'enlumineur l'iconographie de chacune d'entre elle comme le montre le plus ancien manuscrit conservé à Oxford. Cette dernière avait une vocation essentiellement didactique permettant de repérer les constellations dans le ciel, d'où un certain nombre de traits caractéristiques offerts par les figures dans toutes les copies et ce jusqu'au XIXe siècle. Un second type de zodiaque apparait dans les manuscrits à partir du XIIIe siècle, c'est le zodiaque astrologique. La vocation de ce dernier est radicalement différente. Le zodiaque astrologique est utilisé par les astrologues cette fois afin d'élaborer les thèmes de géniture, mais on le trouve fréquemment représentés sur les métaux anatoliens ou persans, datant de la fin du XIIe siècle. Ces divers objets offrent, comme les manuscrits à partir du XIVe siècle seulement, deux types d'iconographie : - celle montrant les signes conjugués aux planètes dans leur diverses formes d'association dont la plus fréquente reste la planète associée à son signe en domicile ; - la seconde très répandue à partir du XVe siècle dans les miniatures, offrent la particularité de montrer un zodiaque nouveau, épuré d'une certaine façon, dans lequel seuls certains signes sont parfaitement associés aux planètes alors que les autres, de façon variable sont représentés seuls ou accompagnés de la planète en domicile : ce sont les séries mixtes. Nous avons souligné le rôle principal d'un foyer d'où serait, selon nous, originaire une grande partie de l'iconographie astrologique arabo-persane : la cité d'Harran en Turquie orientale, ville dans laquelle les habitants pratiquèrent un culte astral jusqu'au IXe. Cette thèse a été publiée en 2003 sous le titre : Images du ciel d'Orient au Moyen Âge. Une histoire du zodiaque et de ses représentations dans les manuscrits du Proche-Orient musulman.]

CAIOZZO, Anna (2003), Images du ciel d'Orient au Moyen Âge. Une histoire du zodiaque et de ses représentations dans les manuscrits du Proche-Orient musulman, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne. [Voir le compte rendu de Nicolas Weill-Parot dans la revue Médiévales, vol. 51, p. 168-170. Tiré de sa thèse de doctotat, en 1998, à l’Université de Paris-Sorbonne.]

CAIOZZO, Anna (2004), « Astrologie, cosmologie et mystique, remarques sur les représentations astrologiques circulaires de l’Orient médiéval », Annales islamologiques, vol. 38, pp. 311-356.

CAIOZZO, Anna (2004), « Le Temple de la Lune verte : de la couleur des planètes en Orient médiéval », Der Islam, Journal of the History and Culture of the Middle East, vol. 81, no. 2, 2004, pp. 270-302.

CAIOZZO, Anna (2005), « The Horoscope of Iskandar Sultân as a Cosmological Vision in the Islamic World », in G. Oestmann, H. Darell Rutkin, K. von Stuckrad (éd.), Horoscopes and Public Spheres, Berlin, New York, Walter de Gruyter (Series: Religions and Society), pp. 115-144.

CAIOZZO, Anna (2009), « Autour des dragons célestes : astronomie, astrologie, magie et imaginaire en Orient médiéval », in Fanfan Chen, Thomas Honegger (éd.), Good Dragons Are Rare: An Inquiry into Literary Dragons East and West, Frankfurt, Berlin, Peter Lang (Arbeiten Zur Literarischen Phantastik n°5), pp. 419-439.

CAIOZZO, Anna (2009), « Depiction of Astrology », in Ž. Vesel, S. Tourkin (éd.), Images of Islamic Science, Illustrated Manuscripts from the Iranian World, , Téhéran, UNESCO, Iran University Press, pp. 141-152.

CAIOZZO, Anna (2009), « Iconography of the Constellations », in Ž. Vesel, S. Tourkin (éd.), Images of Islamic Science, Illustrated Manuscripts from the Iranian World, , Téhéran, UNESCO, Iran University Press, pp. 106-112.

CALVO, E. (1998), « La resolution graphique des questions astrologiques à Al-Andalus », in Histoire des Mathématiques Arabes, actes du 3ème Colloque Maghrébin sur l’Histoire des Mathématiques Arabes, (Tipaza, 1-3 Décembre 1990), Alger, Association Algérienne d’Histoire des Mathématiques, École Normale Supérieure, pp. 31- 44.

CARMODY, Francis (1956), Arabic Astronomical and Astrological Sciences in Latin Translation - A Critical Bibliography, Berkeley and Los Angeles, University of California Press. [Voir le compte rendu Edward S Kennedy dans Speculum, vol. 32, no. 2 (1957), pp. 340-341.

CASULLERAS, Josep (2004), « Ibn Mu’adh on the Astrological Rays », Suhayl. International Journal for History of the Exact and Natural Sciences in Islamic Civilisation, vol. 4, pp. 385-402.

CASULLERAS, Josep, HOGENDIJK, Jan P. (2012), « Progressions, Rays and Houses in Medieval Islamic Astrology: A Mathematical Classification », Suhayl. International Journal for History of the Exact and Natural Sciences in Islamic Civilisation, vol. 11, pp. 33-102. [Les mathématiciens et astronomes islamiques médiévaux ont développé une variété de définitions mathématiques et de calculs des trois concepts astrologiques des maisons, des rayons (ou aspects) et des progressions. Les systèmes médiévaux des maisons astrologiques ont été classés par J. D. North et Edward S. Kennedy, et le but de notre article est de tenter une classification similaire pour les rayons et les progressions, sur la base des manuels et instruments d'astronomie islamique médiévale. Il s'avère qu'il y avait au moins six systèmes différents pour les progressions, et pas moins de neuf systèmes différents pour les rayons. Nous étudierons les relations historiques entre ces systèmes et nous discuterons également des auteurs auxquels les systèmes sont attribués au Moyen Âge.]

CASULLERAS, Josep. (2008-2009), « Mathematical astrology in the Medieval Islamic West », Zeitschrift für Geschichte der Arabisch-Islamischen Wissenschaften [Revue d'histoire des sciences arabo-islamiques], vol. 18, pp. 241-268.

D'ALVERNY, Marie-Thérèse, HUDRY, Françoise (1974), Al-Kindī: De radiis, Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen Âge, vol. 41, pp. 139-260. [Le traité De radiis, appelé aussi Theorica artium magicarum est connu seulement jusqu'ici dans une traduction latine ; il est attribué au philosophe al-Kindi ; l'interprète est anonyme. Ce traité a eu une assez grande diffusion à partir du XIIIe siècle ; Gilles de Rome en a extrait une série de propositions condamnables dans le chapitre 10 de son écrit : Errores philosophorum. L'attribution à al-Kindi est vraisemblable ; un écrit « sur les rayons » est signalé dans le Fihrist d'an-Nadim parmi les ouvrages d'astrologie et d'astronomie du philosophe ; d'autre part, le texte paraît dépendre de l'école de Proclus ; on y développe la doctrine de la sympathie universelle en la liant étroitement à l'astrologie ; on y fait aussi allusion à des pratiques qui sont celles de la magie hellénistique ; or, Kindi a utilisé le plus souvent des ouvrages traduits du grec.]

FORCADA, Miquel (2004-05), « Astronomy, Astrology and the Sciences of the Ancients in Early al-Andalus (2nd/8th-3rd/9th centuries) », Zeitschrift für Geschichte der arabisch-islamischen Wissenschaften, vol. 16, pp. 1-74.
FORCADA, Miquel (2015), « Astrology in al-Andalus during the 11th and 12th Centuries: Between Religion and Philosophy », in Charles Burnett et Dorian Gieseler Greenbaum (dirs.), From Masha’Allah to Kepler: theory and practice in Medieval and Renaissance astrology, Warburg Institute (Londres, 13–15 nov. 2008), Ceredigion, Sophia Centre Press, pp. 149-176.

FRENCH, Roger (1996), « Foretelling the Future: Arabic Astrology and English Medicine in the Late Twelfth Century », Isis, vol. 87, no 3, pp. 453-480.

KENNEDY, Edward S. (1956), « A Survey of Islamic astronomical tables », Transactions of the American Philosophical Society, New Series, vol. 46, partie 2. [Dans ce texte, Kennedy donne une liste de 109 zij ; pour 16 d'entre eux il donne un résumé. Dans une seconde version de ce texte en 1989, Kennedy recense environ 200 zij. Un zij (du persan: زيج) désigne dans l’astronomie arabe un ensemble de tables qui permettent de connaître ainsi que de retrouver (grâce à un certain nombre d'astuces) la position des astres dans le ciel à une date donnée. Il ne s'agit pas de traités d’astronomie théorique mais au contraire de traités d’astronomie pratique, orientés surtout sur l’astrologie qui avait une importance sociale majeure à l'époque de leur rédaction. Plus de 200 zijs ont été élaborés par les astronomes arabes entre le VIIIe siècle et le XVe siècle et certains comme la Table indienne d’al-Khawarizmi ont traversé les siècles.]

KENNEDY, Edward S. (1957), « Comets in Islamic astronomy and astrology », Journal of Near Eastern Studies, vol. 16, pp. 44-51.

KENNEDY, Edward S. (1958), « The Sasanian astronomical handbook Zij-i Shah and the astrological doctrine of ‘transit’ (mamarr) », Journal of the American Oriental Society, vol. 78, no. 4, pp. 246-262.

KENNEDY, Edward S. (1966), « Late medieval planetary theory », Isis, vol 57, pp. 365-378.

KENNEDY, Edward S. (1980), « Astronomical events from a Persian astrological manuscript », Centaurus, vol. 24, no. 1, pp. 162-177.

KENNEDY, Edward S. (1994), « The prime vertical method for the astrological houses as presented in Kashi’s Khaqani Zij », in Anton von Gotstedter (ed.), Ad Radices - Festband zum fünfzigjährigen Bestehen des Instituts für Geschichte der Naturwissenschaften der Johann Wolfgang Goethe-Universität Frankfurt am Main, Stuttgart (Steiner), pp. 95-97.

KENNEDY, Edward S. (1996), « The astrological houses as defined by medieval Islamic astronomers », in Josep Casulleras and Julio Samsó (eds.), From Baghdad to Barcelona - Studies in the Islamic Exact Sciences in Honour of Prof. Juan Vernet, Barcelona, Instituto “Millás Vallicrosa” de Historia de la Ciencia Árabe, vol. 2, pp. 535-578.

KENNEDY, Edward S. (1998), Astronomy and Astrology in the Medieval Islamic World, Aldershot, Brookfield (VT, USA), Ashgate (Variorum collected studies series : 600)

KENNEDY, Edward S., COLLEAGUES, FORMER STUDENTS (2010), « Al-Battani’s Astrological History of the Prophet and the Early Caliphate », Suhayl. International Journal for History of the Exact and Natural Sciences in Islamic Civilisation, vol. 9, pp. 13-148. [Cet article présente le dernier grand projet sur lequel Edward S. Kennedy (1912-2009) a travaillé vers la fin de sa longue et productive vie. Terminé par trois « collègues et anciens étudiants », il donne une édition complète avec traduction anglaise de l'histoire astrologique du Prophète et du califat primitif par al-Battānī (vers 900), qui existe dans un manuscrit unique à Ankara. Le commentaire comprend des définitions des concepts astrologiques les plus pertinents, des analyses et des nouveaux calculs pour 21 horoscopes produits par al-Battānī, et une discussion détaillée de ses interprétations astrologiques.]

KENNEDY, Edward S., PINGREE, David (1971), The Astrological History of Māshāʾallāh, Cambridge (MA), Harvard University Press.

KUNITZSCH, Paul (1987), « An Unknown Arabic Source for Star Names », in G. Swarup, A. K. Bag, K. S. Shukla (eds.), History of Oriental Astronomy, Proceedings of the International Astronomical Union Colloquium, no. 91, New Delhi, India, 13-16 November 1985), Cambridge, Cambridge University Press, pp. 155-163. [Les noms des étoiles arabes sont bien connus dans deux régions : en Orient même, c'est-à-dire dans la civilisation arabo-islamique, et en Occident où beaucoup d'entre elles ont été adoptées depuis l'époque médiévale et sont encore utilisées aujourd'hui. Le complexe connu dans l'astronomie occidentale moderne sous le nom de « noms d'étoiles arabes » est le résultat d'un développement historique de presque mille ans exactement. À l'époque médiévale, ces noms ont été introduits dans l'usage occidental par des traductions latines d'ouvrages astronomiques et astrologiques arabes. Par la suite, depuis l'époque humaniste et de la Renaissance, et jusqu'à ce siècle-ci, les astronomes occidentaux ont repris plus de noms « arabes » dans les études philologiques des orientalistes qui ont tenté de décrire et d'expliquer la nomenclature stellaire des Arabes et autres peuples orientaux. A titre d'exemples remarquables, je citerai les études de Joseph Scaliger et de son suiveur Hugo Grotius (tous deux imprimés en 1600) dont Johannes Bayer a emprunté la nomenclature dans son atlas des étoiles Uranometria de 1603 ; le commentaire de Thomas Hyde sur son édition du catalogue des étoiles Ulugh Bēg (Oxford, 1665) auquel Giuseppe Piazzi emprunta un grand nombre de noms dans sa deuxième édition du catalogue Palermo, 1814 ; études allemandes par F. W .V. Lach (1796) et Ludwig Ideler (1809) qui ont été utilisés par des astronomes continentaux tels que J.E.Bode et bien d'autres ; et encore le livre sur les noms des étoiles de R. H. Allen (1899) dont plusieurs nouveaux noms apparaissent dans les livres et atlas astronomiques de notre temps.]

LANGERMANN, Y. Tzvi (1993), « Some Astrological Themes in the Thought of Abraham ibn Ezra », In Rabbi Abraham ibn Ezra: Studies in the Writings of a Twelfth-Century Jewish Polymath, edited by Isadore Twersky and Jay M. Harris, Cambridge (Massachusetts), Harvard University Press, pp. 28-85.

LEVY, Raphael (ed. and trans.) (1927). The Astrological Works of Abraham ibn Ezra: A Literary and Linguistic Study with Special Reference to the Old French Translation of Hagin, Baltimore, Johns Hopkins University Press.

LEVY, Raphael, CANTERA, F. (eds. and trans.) (1939), The Beginning of Wisdom, An Astrological Treatise by Abraham ibn Ezra, Baltimore, Johns Hopkins University Press.

MATAR, Zeina (1987), The "Faraj AL-Mahmum" of Ibn Tawus: a Thirteenth-Century Work on Astrology and Astrologers, Ph. D. thesis, New York, New York University.

RODRIGUEZ ARRIBAS, Josefina (2007), « Significance of the Equinoxes in Abraham ibn Ezra’s Cosmology », Helmántica, no. 175, pp. 115-140.

RODRIGUEZ ARRIBAS, Josefina (2009), « Astronomical and Astrological Terms in Ibn Ezra’s Biblical Commentaries: A New Approach », Culture and Cosmos, vol. 13, no. 11, pp. 3-21.

RODRIGUEZ ARRIBAS, Josefina (2010), « Did Abraham ibn Ezra Maintain a Circumsolar Arrangement of Venus and Mercury? », Nuncius, vol. 26, no. 2, pp. 191-212. [La controverse entre astronomes indiens et arabes sur la position des orbes de Vénus et de Mercure par rapport aux cinq autres planètes apparaît plusieurs fois (et très brièvement) dans les écrits scientifiques d'Abraham ibn Ezra et exceptionnellement dans un de ses extraits bibliques. Comme Ibn Ezra utilise des arrangements différents pour ces deux planètes sans les expliquer, sa position concernant l'ordre de ces deux planètes parmi les orbes célestes semble (apparemment) contradictoire. Dans cet article, nous nous concentrons sur deux sujets. Tout d'abord, nous examinerons ce que pourrait être la position d'Ibn Ezra par rapport à cette question : des arrangements incohérents des deux planètes en fonction des contextes ou une explication circonstancielle des orbes de Vénus et de Mercure qui pourrait être en quelque sorte cohérente avec l'ordre ptolémaïque et habituel des orbites planétaires. Deuxièmement, nous allons suivre les sources de ces deux explications possibles dans la littérature arabe et latine.]

RODRIGUEZ ARRIBAS, Josefina (2011), « Terminology for Historical Astrology according to A. Bar Hiyya and A. Ibn Ezra », Aleph Historical Studies in Science and Judaism, vol. 11, no. 1, pp. 201-244.

SAIF, Liana (2016), « The Universe and the Womb: Generation, Conception, and the Stars in Islamic Medieval Astrological and Medical Texts, Journal of Arabic and Islamic Studies, vol. 16, pp. 181-198. [Cet article se penche sur l'assimilation du récit d'Aristote sur le " coming to be " dans les théories de la conception que l'on trouve dans les textes médicaux et astrologiques islamiques médiévaux. Il analyse la façon dont les quatre causes agissent au niveau de l'univers et celui de l'utérus, et examine la réconciliation des idées sur l'influence planétaire avec l'univers et celui de l'utérus, et examine la réconciliation des idées sur l'influence planétaire avec l'univers et l'utérus. Les théories astrologiques arabes qui expliquent la réceptivité des êtres humains aux influences astrales fournissent le lien conceptuel entre le macrocosmique et le macrocosmique. La conception devient une individualisation de l'avènement de l'espèce.


SALIBA, George (1991), « A Sixteenth-Century Drawing of an Astrolabe Made by Khafīf Ghulām ‛Alī b. ‛Īsā (c.850 A.D.) », Nuncius, Annali di Storia della Scienza, vol. 6, pp. 109-119.

SALIBA, George (1992), « The Role of the Astrologer in Medieval Islamic Society », Bulletin d'études orientales, vol. 44, pp. 45-67.

SALIBA, George (1995), « An Introduction to Astrology », essay review of Abū Ma‘shar, The Abbreviation of the Introduction to Astrology: Together with the Medieval Latin Translation of Adelard of Bath, Charles Burnett, Keiji Yamamoto and Michio Yano (eds.) (Brill, NY, 1994) », Journal for the History of Astronomy, vol. 26, pp. 168-170.

SALIBA, George (1999), « Astronomy and Astrology in Medieval Arabic Thought », dans Les doctrines de la science de l’antiquité à l’âge classique, Roshdi Rashed and Joël Biard (eds.), Peeters, pp. 131-164.

SALIBA, George (1999), « Astronomy and Astrology in Medieval Arabic Thought », dans Les doctrines de la science de l’antiquité à l’âge classique, Roshdi Rashed and Joël Biard (eds.), Peeters, pp. 131-164.

SALIBA, George (2006), « Horoscopes and Planetary Theory: Ilkhanid Patronage of Astronomers », in Linda Komaroff (ed.), Beyond the Legacy of Genghis Khan, Brill, Leiden and Boston, pp. 357-368.

SAMSO, Julio (1973), « A propos de quelques manuscrits arabes des bibliothèques de Tunis : contribution à une étude de l'astrolabe dans l'Espagne Musulmane », in Actas del II Coloquio Hispano Tunecino de Estudios Históricos (Madrid), pp. 171-190.

SAMSO, Julio (2007), Astronomy and Astrology in al-Andalus and the Maghrib, Aldershot, Ashgate/Variorum.


SAMSO, Julio (2015), « Astrology in Morocco towards the End of the Fourteenth Century and the Beginning of the Fifteenth Century », in Charles Burnett et Dorian Gieseler Greenbaum (dirs.), From Masha’Allah to Kepler: theory and practice in Medieval and Renaissance astrology, Warburg Institute (Londres, 13–15 nov. 2008), Ceredigion, Sophia Centre Press, pp. 353-406.

SARRUS, Frédéric (1853), « Description d’un astrolabe construit à Maroc en l’an 1208 », Mémoires de la Société du Muséum d’histoire naturelle de Strasbourg, tome 4, pp. 1-32 + planches.

SCHMIDL, Petra G. (2015), « Elections in Medieval Islamic Folk Astronomy », in Charles Burnett et Dorian Gieseler Greenbaum (dirs.), From Masha’Allah to Kepler: theory and practice in Medieval and Renaissance astrology, Warburg Institute (Londres, 13–15 nov. 2008), Ceredigion, Sophia Centre Press, pp. 425-454.

SCHMIDL, Petra G. (2018), « Using Astrolabes for Astrological Purposes: The Earliest Evidence Revisited », in Heaven and Earth United: Instruments in Astrological Contexts, Richard Dunn, Silke Ackermann, Giorgio Strano (eds), Leiden, Brill, pp. 4-23.

SELA, Shlomo (2003), Abraham Ibn Ezra and the rise of medieval Hebrew science, Leiden et Boston, Brill (Brill’s series in Jewish studies, 32).

SELA, Shlomo (2004), « Abraham ibn Ezra’s appropriation of Saturn », Kabbalah, Journal for the Study of Jewish Mystical Texts, vol. 10, pp. 21-53.

SELA, Shlomo (2004), « Queries on Astrology Sent from Southern France to Maimonides: Critical Edition of the Hebrew Text , Translation, and Commentary », Aleph, no. 4, pp. 89-190.

SELA, Shlomo (2006), « Abraham Bar Ḥiyya's Astrological Work and Thought », Jewish Studies Quarterly, vol. 13, no. 2, pp. 128-158.

SELA, Shlomo (2014), Abraham Ibn Ezra on Nativities and Continuous Horoscopy. A Parallel Hebrew-English Critical Edition of the Book of Nativities and the Book of Revolution. Abraham Ibn Ezra’s Astrological Writings, Volume 4, Leiden, Brill (Series: Études sur le judaïsme médiéval, Volume: 59). [Le présent volume offre la première édition critique, accompagnée d'une traduction et d'un commentaire en anglais, de Sefer ha-Moladot, qui traite de la doctrine des nativités et du système d'horoscopie continue en nativités, et de Sefer ha-Tequfah, qui est consacré exclusivement à l'horoscopie continue en nativités. La doctrine des nativités fait des prédictions sur l'ensemble de la vie ultérieure d'un individu sur la base de l'horoscope natal, et le système d'horoscopie continue dans les nativités s'occupe de l'intervalle entre la vie et la mort et fait des prédictions basées principalement sur les horoscopes anniversaire, qui sont juxtaposés avec le horoscope natal. Pour Abraham Ibn Ezra, ces deux doctrines ne sont pas seulement le cœur de l'astrologie, elles incarnent également la pratique du métier d'astrologue.].

SELA, Shlomo (2015), « Abraham Ibn Ezra’s Interpretation of Astrology according to the Two Versions of the Book of Reasons », in Charles Burnett et Dorian Gieseler Greenbaum (dirs.), From Masha’Allah to Kepler: theory and practice in Medieval and Renaissance astrology, Warburg Institute (Londres, 13–15 nov. 2008), Ceredigion, Sophia Centre Press, pp. 455-472.

SELA, Shlomo (2017), « The ibn Ezra – Henri Bate astrological connection and the three Abrahams », Mediterranea, International Journal on the Transfer of Knowledge, no. 2, pp. 163-186. [Cet article étudie le lien astrologique entre Abraham Ibn Ezra (vers 1089-ca. 1161), qui a créé le premier corpus complet de manuels d'astrologie hébraïque traitant des principaux systèmes de l'astrologie arabe, et Henry Bate (1246-1310), qui a traduit en latin une collection des écrits astrologiques d'Ibn Ezra et apporté Ibn Ezra à l'occident Latin. La première partie de cet article offre un bref aperçu chronologique de la façon dont Henry Bate a fait connaissance avec les traités astrologiques d'Ibn Ezra. La deuxième partie se concentre sur un élément surprenant : lorsque Bate se réfère à des traités astrologiques dont nous savons maintenant qu'ils ont été écrits par Ibn Ezra, il les assigne à trois auteurs différents. Tous les trois sont « Abraham », mais ils ont des cognomina distinctifs. Nous déterminons ici les traités astrologiques que Bate a attribués à chacun des trois Abraham, essayons d'identifier la figure historique derrière chacun d'eux, et expliquons la raison pour laquelle Bate a tripliqué Abraham Ibn Ezra.

SELA, Shlomo (2017), Abraham Ibn Ezra’s Introductions to Astrology. A Parallel Hebrew-English Critical Edition of the Book of the Beginning of Wisdom and the Book of the Judgments of the Zodiacal Signs. Abraham Ibn Ezra’s Astrological Writings, Volume 5, Leiden, Brill (Études sur le judaïsme médiéval, Volume: 69). [Le présent volume offre une édition critique des textes hébraïques, accompagnée d'une traduction anglaise et d'un commentaire du Reshit Ḥokhmah (Début de la Sagesse) et du Mishpeṭei ha-Mazzalot (Jugements des Signes du Zodiaque) par Abraham Ibn Ezra (vers 1089-ca. 1161). Reshit Ḥokhmah et Mishpeṭei ha-Mazzalot ont été écrits afin d'expliquer les concepts communs aux différentes branches de l'astrologie qu'Ibn Ezra a abordé ailleurs et d'élucider la vision du monde qui sous-tend l'astrologie. Ces deux traités sont les plus riches et les plus variés en ce qui concerne les informations astrologiques qu'ils présentent. Reshit Ḥokhmah et Mishpeṭei ha-Mazzalot illustrent également l'étroite collaboration entre l'astronomie et l'astrologie dans la science médiévale et sont les deux composantes du corpus astrologique d'Ibn Ezra au contenu astronomique le plus vaste, complet et significatif.

SELA, Shlomo, (2011), Abraham Ibn Ezra on Elections, Interrogations, and Medical Astrology. A Parallel Hebrew-English Critical Edition of the Book of Elections (3 Versions), the Book of Interrogations (3 Versions), and the Book of the Luminaries, Series : Études sur le judaïsme médiéval, Volume: 50, Leiden, Brill. [Ce volume offre la première édition critique du texte hébreu, avec traduction anglaise et commentaire, de sept traités astrologiques d'Abraham Ibn Ezra : le Livre des élections (3 versions), le Livre des interrogatoires (3 versions) et le Livre des Luminaires. Ce volume couvre donc la doctrine astrologique des élections, qui vise à trouver le meilleur moment pour commencer une activité particulière ; la doctrine des interrogatoires, conçue pour permettre aux astrologues de répondre aux questions liées à la vie quotidienne ; et la théorie astrologique qui sous-tend la doctrine des jours critiques, lorsque des changements marqués se produisent dans les symptômes d'une maladie. Ces trois systèmes d'astrologie ont été combinés en un seul volume parce que Ibn Ezra les considère comme étroitement liés.

SMITHIUS, Renate (2006), « Abraham ibn Ezra’s Astrological Works in Hebrew and Latin: New Discoveries and Exhaustive Listing », Aleph, no 6, pp. 239-338.


STUCKRAD, Kocku von (2008), « Interreligious Transfers in the Middle Ages: The Case of Astrology », Journal of Religion in Europe, vol. 1, no 1, pp. 34-59. [Cet article décrit la discipline de l'astrologie comme un exemple de multiples contacts et transferts interreligieux au Moyen Âge. Face à l'image du Moyen Âge comme étant à prédominance chrétienne et s'efforçant de supprimer violemment la science, la philosophie et l'astrologie, il est démontré que les communautés chrétienne, musulmane et juive partagent en fait des intérêts communs et participent à une communication continue, même si ce n'est qu'une polémique de différenciation. Le cas de l'astrologie met également en lumière les liens intellectuels entre le Moyen Âge et la Renaissance, qui sont beaucoup plus forts que ne le voudrait l'historiographie traditionnelle.

THORNDIKE, Lynn (1944), « The Latin Translations of the Astrological Tracts of Abraham Avenezra », Isis, vol. 35, no. 4, pp. 293-302.

THORNDIKE, Lynn (1947), « Traditional Medieval Tracts Concerning Engraved Astrological Images », in Mélanges Auguste Pelzer : études d’histoire littéraire et doctrinale de la scolastique médiévale offertes à monseigneur Auguste Pelzer, Louvain, Éditions de l’Institut Supérieur de Philosophie, pp. 217-273.

THORNDIKE, Lynn (1956), « The latin translations of astrological works by Messahala », Osiris, vol. 12, pp. 49-72.

TIHON, Anne, DUHOUX-TIHON, A. (1987), « Les tables astronomiques persanes à Constantinople dans la première moitié du XIVe siècle », Byzantion, vol. 57, no. 2, pp. 471-487.

TOURKIN, Sergei (2003), « Astrological Images in two Persian Manuscripts », In Nigel Allan (ed), Pearls of the Orient: Asain treasures of the Wellcome Library, Chicago, Serinda, pp. 74-86.

TOURKIN, Sergei (2004), « Medical Astrology in the Horoscope of Iskandar-sultan », In Nasrollah Pourjavady et Ziva Vesel (eds), Sciences, techniques et instruments dans le monde iranien, Téhéran, Institut français de recherche en Iran (IFRI), pp. 105-109.

VAN BRUMMELEN, Glen (1999), « The Astronomical System in Mūsā ibn Nawbakht Astrological Treatise, the Kitāb al-Kāmil », Centaurus, vol. 41, no. 3, pp. 213–243.

VYVER, A. van de (1936), « Les plus anciennes traductions latines médiévales Xe-XIe de : Traités d'astronomie et d'astrologie », Osiris, vol. 1, pp. 658-691.
WAGNER, Eugène H. (1995), Recherches sur la theorie des grandes conjonctions : Abu Ma'sar, ses sources et son influence jusqu'au XIVe siecle, thèse, Université de Strasbourg.

WEDEL, Theodore Otto (2005), Astrology in the Middle Ages, New York, Dover Publications. [L'astrologie occupe une place importante dans l'histoire de la philosophie et des sciences. Les érudits du XIIIe siècle - plus encore que les poètes et les philosophes de la Grèce antique et de Rome - considéraient la domination des étoiles sur la destinée humaine comme un fait indiscutable, entrant dans leur conception même de l'univers. Les théologiens ont crédité les étoiles d'une puissance qui n'est seconde qu'à celle de Dieu. L'astrologie offre une explication raisonnée d'une infinie diversité de phénomènes physiques, et inclut la psychologie et l'éthique dans son champ d'application. Ce volume retrace l'évolution des conceptions médiévales de l'astrologie du Ve au XVe siècle, mise en évidence par la soudaine renaissance au XIIe siècle de l'enseignement aristotélicien et arabe, qui annonçait la scolastique. Il met particulièrement l'accent sur le conflit entre la doctrine ecclésiastique, héritée de l'ancienne église, et les exigences croissantes de la science arabe. Des interprétations éclairantes de références astrologiques provenant d'une variété fascinante de sources littéraires comprennent des extraits de romances médiévales et des œuvres de Chaucer. C’est une réédition intégrale de The Mediaeval Attitude Toward Astrology, Particularly in England, New Haven, Yale University Press, 1920.

YAMAMOTO, Keiji, BURNETT, Charles (eds), The Great Introduction to Astrology by Abū Maʿšar (2 vols.), Series: Islamic Philosophy, Theology and Science. Texts and Studies, Volume: 106, Leiden, Brill. [La Grande Introduction à l'astrologie (milieu du IXe siècle) d’Abū Ma'͑šar est le texte le plus complet et le plus influent sur l'astrologie au Moyen Âge. En plus de présenter la doctrine astrologique, il fournit une justification détaillée de la validité de l'astrologie et établit sa base dans les sciences naturelles des philosophes. Ces deux volumes fournissent une édition critique du texte arabe ; une traduction anglaise en regard, qui inclut des références aux divergences dans les traductions latines du XIIe siècle de Jean de Séville et Hermann de Carinthie (volume 1) ; et le grand fragment d'une traduction grecque (sous la direction de David Pingree). Des glossaires complets en arabe, anglais, grec et latin permettent de suivre l'évolution du vocabulaire et de la terminologie au fur et à mesure que le texte passe d'une culture à une autre. (volume 2.)]

YAMAMOTO, Keiji, BURNETT, Charles (eds), The Great Introduction to Astrology by Abū Maʿšar (2 vols.), Series: Islamic Philosophy, Theology and Science. Texts and Studies, Volume: 106, Leiden, Brill. [La Grande Introduction à l'astrologie (milieu du IXe siècle) d’Abū Ma'͑šar est le texte le plus complet et le plus influent sur l'astrologie au Moyen Âge. En plus de présenter la doctrine astrologique, il fournit une justification détaillée de la validité de l'astrologie et établit sa base dans les sciences naturelles des philosophes. Ces deux volumes fournissent une édition critique du texte arabe ; une traduction anglaise en regard, qui inclut des références aux divergences dans les traductions latines du XIIe siècle de Jean de Séville et Hermann de Carinthie (volume 1) ; et le grand fragment d'une traduction grecque (sous la direction de David Pingree). Des glossaires complets en arabe, anglais, grec et latin permettent de suivre l'évolution du vocabulaire et de la terminologie au fur et à mesure que le texte passe d'une culture à une autre. (volume 2.)]

ZAMBELLI, Paola (2012), Astrology and Magic from the Medieval Latin and Islamic World to Renaissance Europe: Theories and Approaches, Routledge. [Astrologie et magie du monde médiéval latin et islamique à l'Europe de la Renaissance réunit dix articles de Paola Zambelli sur le sujet, dont quatre sont publiés pour la première fois en anglais. Les articles de la première partie de ce volume traitent des théories : les idées de l'astrologie et de la magie des penseurs de la Renaissance; les idées des astrologues sur l'histoire universelle et ses cycles; c'est-à-dire les catastrophes et les renaissances, les théories et les mythes concernant la génération spontanée de l'homme lui-même. La partie II se concentre sur le rôle des astrologues dans la société de la Renaissance. En tant que conseillers politiques, courtisans et universitaires, leurs idées ont été diffusées et appréciées tant dans la culture populaire que dans la haute culture. La troisième partie se penche sur la Grande Conjonction de 1524 et sur le long débat qui l'a entourée, ce qui n'aurait pas été possible avant Gutenberg, puisque les astrologues ont publié de nombreux livrets (pleins d'insinuations religieuses et politiques) prédisant la catastrophe - inondations, ainsi que séisme ou incendie - prévue pour février 1524 (qui fut, en l'occurrence, un mois de temps doux extraordinaire). La partie IV reproduit quelques articles de synthèse d'érudits du XXe siècle dont les écrits ont contribué à notre compréhension des problèmes historiques concernant la magie et d'autres débats connexes.

PORMANN, Peter E., ADAMSON, Peter (Eds.), The Philosophical Works of al-Kindi, Oxford University Press. [Ce volume rend en anglais les écrits philosophiques du premier philosophe de l'Islam : al-Kindi, connu comme le « Philosophe des Arabes ». L'une des plus grandes figures de la philosophie médiévale, al-Kindi a initié le processus d'intégration des idées philosophiques grecques dans la culture islamique. Il a été profondément impliqué dans la traduction de la philosophie et de la science grecques en arabe, et a écrit sur un large éventail de sujets philosophiques et scientifiques, y compris la métaphysique, la théologie, la psychologie, la cosmologie, l'éthique et la médecine. Dans ces ouvrages, al-Kindi expose des idées pionnières sur la relation entre la philosophie et la religion, l'unité et la providence de Dieu, la nature de l'âme humaine, la structure du cosmos et l'éternité du monde. Ce livre rend disponible en anglais l'ensemble du corpus philosophique d'al-Kindi, soit une vingtaine d'ouvrages, dont la plupart pour la première fois. Il est accompagné de nombreuses explications, sous la forme d'une introduction générale, d'introductions à chaque ouvrage et de notes détaillées. Les traductions sont basées en grande partie sur des textes originaux arabes, mais dans quelques cas sur des versions latines médiévales où les originaux arabes sont perdus. Le volume donnera ainsi à un large public un accès sans précédent aux idées philosophiques et scientifiques d'al-Kindi.'' 


 

 

 

 

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L
Je vous félicite pour l'ensemble de votre blog d'une qualité rare que j'apprécie
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M
Merci à vous