1 Octobre 2023
RENÉ GUÉNON & C.G. JUNG
Tradition et Inconscient
À Inès
Le sujet de cet article ne sera pas de proposer in versus entre l’ésotériste et orientaliste R. Guénon et le psychiatre suisse C.G. Jung. Mais le sujet principal de ce blog étant l’astrologie et sachant que, parmi les pratiquants de cette science, outil de connaissance de soi, beaucoup s’intéressant à la psychologie et à Jung en particulier sous l’influence intellectuelle de Dane Rudhyar théoricien et philosophe ayant fait une synthèse entre l’astrologie et la psychologie junguienne, il est certainement utile d’apporter quelques informations concernant la Tradition et la Psychologie des Profondeurs.
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« L’hypothèse d’un soi-disant inconscient collectif » René Guénon
« La psychologie des profondeurs représente l'une des étapes les plus avancées et aussi les plus dangereuses, du processus d'aliénation inauguré par l'humanisme pour couper l'homme de ses possibilités supérieures. » Hamza Benaïssa
« Quant à Jung, son influence gagne malheureusement du terrain partout, en France aussi bien qu’en Italie et en Suisse, et elle me paraît encore plus dangereuse que celle de Freud, à cause de ses prétentions pseudo-spirituelles. J’ai dû écrire dernièrement un article à propos des déformations de l’idée même de tradition auxquelles donne lieu sa théorie de l'inconscient collectif ».
Lettre de René Guénon à Julius Evola, le 29 octobre 1949
« Pour le livre de Jung, Psychologie et Alchimie, on m’en a parlé de plusieurs côtés, mais je ne l’ai pas vu ; je me doute d’ailleurs bien de ce que cela peut être, car il s’agit évidemment d’une application de sa théorie du prétendu inconscient collectif, qui aboutit à une des pires déformations de l’idée de tradition qu’il soit possible de concevoir ».
Lettre de René Guénon à Julius Evola, le 25 Juillet 1950
« Ce qui aggrava beaucoup les choses, c’est que Jung, pour expliquer ce dont les facteurs purement individuels ne paraissaient pas pouvoir rendre compte, se trouva amené à formuler l’hypothèse d’un soi-disant inconscient collectif, existant d’une certaine façon dans ou sous le psychisme de tous les individus humains, et auquel il crut pouvoir rapporter à la fois et indistinctement l’origine des symboles eux-mêmes et celle de leurs caricatures pathologiques.
Il va de soi que ce terme d’inconscient est tout à fait impropre, et que ce qu’il sert à désigner, dans la mesure où il peut avoir quelque réalité, relève de ce que les psychologues appellent plus habituellement le subconscient, c’est-à-dire l’ensemble des prolongements inférieurs de la conscience.
Nous avons déjà fait remarquer ailleurs la confusion qui est commise constamment entre le subconscient et le superconscient : celui-ci échappant complètement par sa nature même au domaine sur lequel portent les investigations des psychologues, ils ne manquent jamais, quand il leur arrive d’avoir connaissance de quelques-unes de ses manifestations, de les attribuer au subconscient.
C’est précisément cette confusion que nous retrouvons encore ici : que les productions des malades observés par les psychiatres procèdent du subconscient, c’est là une chose qui assurément n’est pas douteuse ; mais, par contre, tout ce qui est d’ordre traditionnel, et notamment le symbolisme, ne peut être rapporté qu’au superconscient, c’est-à-dire à ce par quoi s’établit une communication avec le suprahumain, tandis que le subconscient tend au contraire vers l’infrahumain.
Il y a donc là une véritable inversion qui est tout à fait caractéristique du genre d’explication dont il s’agit ; et ce qui lui donne une apparence de justification, c’est qu’il arrive que, dans des cas comme celui que nous avons cité,
Le subconscient, grâce à son contact avec des influences psychiques de l’ordre le plus inférieur, le singe, effectivement le superconscient ; c’est là ce qui, pour ceux qui se laissent prendre à ces contrefaçons et sont incapables d’en discerner la véritable nature, donne lieu à l’illusion qui aboutit à ce que nous avons appelé une spiritualité à rebours.
René Guénon dans Tradition et Inconscient
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« Ce complément nous paraît d'autant plus utile et opportun que les réserves exprimées, plus haut, à l'endroit des idées de Freud, le sont tout aussi bien à l'endroit de celles de Jung, quoique pour des raisons différentes. Car si l'espace embrassé par la théorie de Jung est plus large par rapport à celui où se confine celle de Freud, il n'en est pas moins limité, et, à certains égards, plus dangereux au point de vue traditionnel.
En effet, bien que cela puisse paraître injustifié à l'endroit de quelqu'un qui a la réputation de reconnaître à l'homme une dimension spirituelle, l'examen des prémisses, sur lesquelles repose son œuvre, montre qu'une proclamation antimatérialiste n'est pas, nécessairement, le garant de sa spiritualité.
Au contraire, elle peut n'être que le revêtement extérieur d'un processus rejetant l'endurcissement matérialiste, pour hâter l'avènement d'un état d'aliénation, symptomatiquement plus grave : la dissolution.
En effet, si le matérialisme affiché par Freud se suffit en lui-même, à susciter toujours, quelque défiance pour ne pas s'y engager inconsidérément, la vigilance est d'autant plus endormie que, par son opposition au matérialiste, l'œuvre de Jung risque d'être assimilée à un témoignage de spiritualité, alors qu'elle illustre exactement la confusion du psychisme le plus inférieur avec le spirituel.
Remarquons d'abord que même si elle n'est pas intentionnelle dès le départ, une telle confusion est inévitable dès lors que la quête s'identifie purement et simplement à une recherche objective. En effet, à défaut de saisir et contenir toutes les implications d'une réalité limite comme la Religion, la recherche s'efforce, malgré tout, de la réduire au cas restreint de ses moyens et finit par décréter de fait qu'elle (la Religion) n'est qu'une phénoménologie particulière dont la seule signification est d'ordre social et historique. C'est à partir de tels préjugés que la sociologie et la psychologie ont développé l'idée que la Religion est un ensemble de manifestations ou de cérémonies extérieures à la valeur moralisatrice et suffisamment efficientes pour cimenter l'unité et pérenniser la stabilité d'une collectivité humaine plus ou moins importante.
Cet acharnement à ne voir dans la Religion qu'une espèce de morale extérieure, a pris un tel développement avec la méthode historique et plus récemment avec le fonctionnalisme et structuralisme anthropologiques qu'on a fini par oublier sa raison d'être véritable.
Or celle-ci consiste d'abord et avant tout, à éveiller la conscience de l'être humain à son principe transcendant, par rapport auquel il doit ordonner l'intégralité de son comportement terrestre, en vue de la restauration de son état primordial. Autrement dit, par là même qu'elle exclut ou omet ces données, sous prétexte qu'elles ne sont pas objectives, la recherche adopte une attitude antireligieuse. Ce qui arrive d'ailleurs même aux croyants dont l'exposé est trop assujetti à la recherche objective pour négliger l'essentiel et abonder dans des développements à côté. Quoi qu'il en soit, dans le cas spécifique de la psychologie junguienne, la Religion n'a jamais été envisagée autrement que comme un phénomène psychologique inséparable ou consubstantiel à la condition humaine.
En outre la négation explicite de toute considération métaphysique, pour ne pas heurter, soi-disant la vérité scientifique a fini par assimiler la Religion à une simple pulsion parmi d'autres ou à une tendance parmi les tendances psychologiques qui ont leurs origines dans ce que Jung appelle l'énergie psychique. L'homme n'est théoriquement que la résultante d'un devenir linéaire dans l'échelle animale, la spiritualité n'est qu'une simple tendance de sa conscience vers le haut, mais avec cette précision qu'elle peut être aussi dangereuse que les tendances proprement inférieures sommeillant en lui. Ce qui éclaire le fait que par là même qu'elle soit axée exclusivement sur l'adaptation de l'homme au monde où il vit en tant qu'homme, la psychologie junguienne peut se ramener à une mise en garde contre les bas-fonds et une autre contre ce que cet auteur désigne par le mal des hauteurs pour signifier une tendance destructive destructrice dans le spirituel.
En fait, la raison de cette spiritualité ambivalente chez Jung, est à mettre au compte de tous les constructions théoriques qui se sont greffées sur la théorie évolutionniste, et qui, en Occident, se sont substituées peu à peu et illégitimement à la conception traditionnelle du monde.
En sorte que pour être mal des hauteurs, ce que Jung appelle spirituel, a plutôt toutes les chances d'en être que l'image dégénérée et parodiée dans le monde psychologique.
Cette confusion d'un principe religieux avec son image dégénérée serait inconcevable sans le préjugé transformiste dont la logique rétrospective, toute descendante qu'elle est, évalue d'autant plus péjorativement une donnée que celle-ci se situe loin dans le passé. C'est ainsi que les représentations meublant le tableau clinique d'une catégorie particulière de malades mentaux, sont considérés par la théorie psychanalytique, comme les témoins émergés des états infantiles et primitifs de l'humanité. Pour certaines de ces images pathologiques, la théorie va jusqu'à parler de trame archaïque des idées religieuses, sur la base d'une ressemblance, toute extérieure avec les vestiges de civilisation disparues ou avec des symboles de Traditions vivantes.
Mais, à cet égard, pour comprendre la nature exacte de la confusion en question, le développement de quelques considérations d'ordre traditionnelle, est nécessaire.
En effet dans toutes les Traditions régulières, la notion d'archétype ou d'image originelle se rapporte dans son sens premier aux états supérieurs, que l'humanité primordiale contemplait directement, et qu'elle ne peut plus faire par la suite en raison de vicissitudes cycliques propres à toute manifestation. Celle-ci n'étant que l'extériorisation particulière de possibilités que l'être porte en principe, elle décrite selon la Tradition comme un processus descendant ou d'éloignement, dont les états précédents sont relativement plus élevés ou plus proches du centre primordial, que les états suivants. Le fait est qu'à partir d'un certain point du développement cyclique, il devient impossible à l'homme d'accéder directement au centre primordial et de le contempler. Il ne peut le faire que de façon indirecte et secondaire. C'est, en conséquence, pour compenser et surmonter ce handicap que s'opère la descente des archétypes ou la Révélation en tant qu'appui nécessaire et suffisant à la restauration de l'état paradisiaque ou édénique. Nous ajouterons qu'au fil des développements cycliques, consacrant autant de différenciation dans le genre humain, comme celle que nous connaissions sous les termes de couleur ou de mentalité, la descente des archétypes adapte et module son expression, en fonction de la typologie à laquelle elle est destinée et ceci afin qu'elle assume correctement sa fonction salvatrice ou sotériologique. En général, pour qu'elle soit accessible à l'Homme déchu, cette expression prend appui dans l'ordre sensible où il vit et avec qui il est en rapport par quelques-unes de ses modalités, pour constituer un des états particuliers du monde sensible. C'est pourquoi la Révélation peut avoir pour support d'expression aussi bien le son qu'un symbole spatial, que celui-ci se rapporte au règne minéral, végétal ou animal ou au symbolisme constructif ou graphique. On peut d'ailleurs considérer que d'une certaine façon, l'ordre d'énumération des modalités d'expression de la Révélation correspond à l'ordre chronologie de ses adaptations successives à l'échelle du genre humain. En outre, comme il s'agit là, en général d'adaptations secondaires d'une seule et même vérité primordiale, les plus anciennes laissent toujours des vestiges, défiant en quelque sorte le temps et que les archéologues classent en monuments archaïques, paléolithiques, néolithiques, mégalithiques, antiques etc...
En réalité ce qu'ignorent systématiquement ces archéologues, limités en cela par les prémisses de la recherche objective, c'est qu'au-delà de leurs formes accessibles directement à nos sens grossiers, ces vestiges comportent aussi des modalités subtiles et psychiques que la Tradition extrême-orientale (TAOÏSME) désigne par l'expression générale d'influences errantes. Celles-ci sont soit le produit de la dissociation des états appartenant aux règne animal, soit le produit de la dégénérescence de civilisations traditionnelles comme celle de l'Égypte, soit elles sont telles dans l'ambiance cosmique même, sans être issues de la désintégration d'un état individuel défini. Habituellement, à l'état latent, ces forces peuvent être mises en action, en utilisant un agent intermédiaire de condensation, que celui-ci soit de nature humaine, animale ou autre. Elles peuvent aussi, entrer en action à l'occasion de certaines situations où l'imprudence, voire l'ignorance, est de mise d'emblée, comme dans la pratique spirite au hypnotique. Il y a d'autres circonstances plus spéciales ou ce qui peut survenir là, par provocation ou par imprudence, agit ici, par affinité. Celle-ci signifie que celui qui est concerné par une ou plusieurs de ces forces, les attire naturellement, car il les porte à l'état de germe, comme autant de possibilités de modification de son propre état. Cette affinité explique entre autres, les rêves prémonitoires, la mémoire d'un passé lointain, la solution de certains problèmes scientifiques etc...
Dans tous les cas d'espèce où cela arrive, l'individu est en état de passivité, c'est-à-dire qu'il subit beaucoup plus l'action qui ne la contrôle.
Cette affinité rend compte aussi, de situations autrement plus dramatiques et plus graves où le sujet est assailli par des représentations qu'il trouve d'abord bizarres, puis effrayantes par leur thériomorphisme, avant de sombrer dans la démence. C'est dans ce type de manifestations que les psychologues ont cru découvrir ou reconnaître le ressort véritable de la Religion, car il se trouve effectivement que dans de nombreux cas, les images décrites revêtent l'apparence de thèmes mythologiques ou religieux.
En réalité, comme nous l'avons déjà dit, il ne s'agit là que d'une ressemblance toute extérieure, due à l'empreinte laissée dans l'ordre subtil par l'influence spirituelle à laquelle il a servi de support d'action dans un passé récent au lointain.
Autrement dit, en se retirant, pour une raison ou pour une autre, l'influence spirituelle laisse derrière elle une sorte de cadavre psychique livré à lui-même et d'autant plus nocif et maléfique qu'il est le produit d'une dégénérescence ou d'une manipulation d'un genre inférieur comme la sorcellerie.
On comprendra par là même pourquoi la démence dans laquelle sombre le sujet humain, est plutôt la preuve extérieure de ce que l'allure mythologique ou religieuse des représentations, n'est qu'une pure contrefaçon une pure parodie des idées religieuses, tant il est vrai que le véritable archétype signe toujours la plénitude de l'individualité qui le reçoit et l'introduction du principe d'ordre dans la collectivité.
En définitive, le danger réel qui se rattache à ce que Jung appelle l'inconscient collectif tient moins à ce que celui-ci soit effectivement le fond originel et archétype, qu'il en est plutôt exactement l'image parodiée et satanique.
Nous arrêtons là ces considérations, en notant toutefois, que ce n'est nullement un hasard si la théorie de l'inconscient collectif revient actuellement en force dans l'anthropologie pour supplanter celle de l'inconscient infantile prôné par Freud.
C'est que le préjugé favorable dont a bénéficié le primat biologique et infantilisme, du sens freudien de l'inconscient, est moins dû à sa valeur intrinsèque, qu'au fait qu'il n'est que l'expression adaptée à la psychologie, de la vision objective des choses, triomphante au XIXème siècle.
Or dès que celle-ci est dépassée dans un sens descendant, le concept d'énergie psychique est venu à la fois, pour entériner cet état de fait et catalyser de façon globale, le dépassement de l'endurcissement matérialiste par une dissolution de type inférieur tout en s'affublant circonstanciellement du masque de sauveur.
C'est à juste titre, par conséquent que par l'un de ses prolongements limite la psychologie des profondeurs représentent l'une des étapes les plus avancées et aussi les plus dangereuses, du processus d'aliénation inauguré par l'humanisme pour couper l'homme de ses possibilités supérieures.
Pourtant bien qu'un tel processus d'aliénation doive poursuivre sa logique jusqu'au bout, ce n'est nullement une raison pour se laisser faire.
Mais on ne pourra éviter ses conséquences ultimes qu'en prenant appui sur la Tradition révélée. Il ne s'agit d’une nullement là vaine parole, car c'est à l'enseignement traditionnel qu'il faut tôt ou tard, se référer pour comprendre correctement comment l'homme est devenu l'esclave des moyens qui devaient le servir normalement.
Tous ceux qui contribueront un tant soit peu à cette prise de conscience, participeront, en réalité aux conditions de la restauration du monde ».
« L'histoire de Seyidna NOUH (NOE), transposée analogiquement à la mission mohammadienne*, est à cet égard très significative et elle doit être forcément par tous ceux qui ne la regardent pas comme une légende ou une fiction littéraire, mais comme un signe des temps ».
Hamza Benaïssa, Chapitre - La vérité parodiée - Tradition et Modernité (Éditions elMaarifa)
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Certainement, on aura trouvé René Guénon quelque peu radical. Cependant, nous n’émettrons aucun avis personnel sur ses propos mais nous citerons Srî Aurobindo, un des plus grands esprits et mystiques du XXème siècle : « Je trouve difficile de prendre ces psychanalystes au sérieux quand ils essaient de sonder l’expérience spirituelle à la lueur vacillante de leurs lampes de poche.
Métaphysique et Psychologie (Editions Albin Michel – Spiritualités Vivantes)
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Nous nous permettrons d’évoquer une expérience personnelle. C’était en 1981 ; un ami devenu médecin, apprenant que nous étudions l’astrologie, nous conseilla la lecture de L’Homme à la Découverte de son Âme de C.G. Jung dont on lira l’analyse de son ciel de naissance sur ce blog. Rappelons que chez le psychiatre suisse l’astrologie est purement anecdotique. Néanmoins, nous ne sommes jamais entré dans la psychologie des profondeurs comme on entre en religion, bien que possédant différents livres de C.G. Jung acquis par la suite. Un an auparavant, nous avions découvert Dane Rudhyar. Celui-ci a aussi publié Astrologie et Psyché Moderne (Librairie de Médicis) dont chacun des chapitres se consacre à l’analyse astrale de différents psychologues reconnus dont Freud et Jung. Il se trouve que les analyses du thème de ces derniers se fondent sur des cordonnées natales totalement erronées. Rudhyar, sans le citer, reprend, mot à mot, à la virgule près, une analyse du thème de Marc Edmund Jones dans son ouvrage préfacé par Alexander Ruperti (Apprendre l’Astrologie – Astrologie Simple et Facile Par la Célèbre Méthode Américaine). Toutefois, indiquons que Freud né le 6 mai 1856 à 17H 36mn 20sec (T.U rectifié) était ascendant Scorpion avec Neptune ♆ Maître de Nativité en Poissons signe régissant l’inconscient et en maison IV domaine du passé. Neptune maître de la Maison V domaine de l’enfance à 29°34’ Poissons. Et grâce à Freud, on sait, aujourd'hui ,que les premières années d’un individu seront déterminantes pour le reste de son existence.
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Bibliographie ;
René Guénon - Tradition et Inconscient – IN Symboles Fondamentaux de la Science Sacrée (Éditions Gallimard)
mohammadienne* : terme pour évoquer Islam